DS Smith investit 2 millions d'euros dans son usine d'Alès

Mercredi 29 juin, à l’occasion des cinq ans de la reprise de l’entreprise Tout’Embal par le Groupe DS Smith, la cartonnerie de DS Smith Alès a accueilli la presse et des élus locaux.

Le site d’Alès, c’est plus de 10 000 m de hangars avec un équipement robotisé, un effectif de 47 salariés et plus de 450 clients distribués dans la région. En 2017, le groupe DS Smith a racheté l'entreprise concurrente Tout'Embal, incluant ses locaux alésiens basés dans la ZI de Croupillac. Un choix stratégique pour développer son implantation dans le sud de la France.

Deux millions ont été investis sur le site d’Alès pour consolider et rendre plus performant les anciens locaux de Tout'Embal : sécurisation du site, rénovation de locaux, construction (pour 450 000 €) d'un nouveau bâtiment de stockage et achats de machines d'usinage dont deux immenses robots palettiseurs d'une valeur de 700 000 €. Une station de traitement des eaux a aussi été développée permettant de recycler 85 % de l'eau utilisée en interne. Une initiative environnementale à 350 000 € qui a bénéficié de 124 000 € d'aides de la Région Occitanie.

Le Directeur Général France de DS Smith , Thibault Laumonier, la conseillère régionale Aurélie Genolher, et le président d’Alès Agglo, Christophe Rivenq, inaugurent la nouvelle zone de traitement des effluents de l’entreprise alésienne. (Photo prise par Corentin Migoule)

Au-delà d’un chiffre d'affaires de 10, 5 M€ réalisé sur le dernier exercice, DS Smith Alès a créé 27 nouveaux postes en CDI depuis 2017, tout en ayant conservé les salariés de Tout'Embal. "Notre objectif à présent est d'atteindre 20 M € de chiffre d'affaires d'ici cinq ans", ajoute Stéphane Thévenet. Le site a aussi intégré, il y a environ trois ans, huit personnes de l'Esat des Gardons de Salindres.

Après avoir présenté la raison d’être de DS Smith qui est de repenser l’emballage pour un monde qui change, Stéphane THEVENET a expliqué l’importance de réduire l’impact de nos achats sur l’environnement. Pour y parvenir, l’entreprise s’astreint à un cahier des charges strict en matière de développement durable qui doit la conduire, d’ici 2030, à ne fabriquer plus que des emballages recyclables ou réutilisables à 100%. D’ici 2025, la société qui fabrique des barquettes dédiées aux fruits et légumes prévoit également de retirer des rayons des supermarchés pas moins d’un milliard d’emballages en plastique.

Une démarche vertueuse matérialisée par un récent partenariat acté avec la Fondation GoodPlanet présidée par Yann Arthus-Bertrand, laquelle a pour objectif de sensibiliser l’ensemble des acteurs aux enjeux écologiques tout en soutenant des projets de terrain solidaires et environnementaux.